Portrait de collaborateur :
Franck, ortho senior expert
« Pour être orthoprothésiste, il faut avant tout avoir de l’empathie et aimer être bricoleur. »
Parle-moi de ton parcours.
J’ai 43 ans et j’ai découvert l’orthopédie à 17 ans en intégrant un CAP en alternance. Par la suite, j’ai poursuivi avec un BAC en deux ans, puis un BAC pro en orthoprothèse, avant de compléter ma formation avec un BTS en alternance. J’ai été diplômé en 2005.
J’ai débuté ma carrière en région bordelaise, puis je suis retourné à Montpellier, chez mon ancien employeur, où j’avais effectué mon alternance.
En janvier 2011, j’ai rejoint Marcenac Ducros, et dès juillet de la même année, j’ai pris la direction de l’agence de Rodez, où je suis resté pendant cinq ans. En 2016, de retour à Montpellier, je me suis spécialisé dans la prothèse, après avoir travaillé sur les corsets, le polyhandicap et la prothétique.
Décris-moi ton poste.
Mon rôle consiste à animer l’équipe et à fixer les objectifs de mes collaborateurs.
J’assure également un tutorat auprès d’un junior depuis septembre, afin de l’accompagner dans son évolution professionnelle.
Je travaille en étroite collaboration avec :
pour faire avancer le secteur de la prothèse et atteindre nos différents objectifs.
Mon travail implique aussi une forte interaction avec les équipes administratives pour assurer le suivi des dossiers des patients.
« Ce qui me plaît, c’est de réfléchir à un besoin de quelqu’un pour l’appareiller au mieux. »
Quelles compétences et qualités faut-il pour être orthoprothésiste ?
Il faut avant tout avoir de l’empathie et aimer être bricoleur.
Même si le digital prend une place de plus en plus importante, ce métier reste très manual.
Je dirais qu’il faut aussi aimer aider les gens, car on travaille avec des patients.
C’est surtout essayer de trouver une solution à un problème.
Qu’est-ce qui te plaît dans ton métier ?
Ce qui me plaît, c’est de réfléchir à un besoin de quelqu’un pour l’appareiller au mieux.
Chaque personne est unique, et il n’y a jamais de journée type : chaque patient apporte une nouvelle problématique à résoudre, ce qui rend le métier très stimulant.
Ce que j’apprécie aussi, c’est la diversité des échanges : je travaille à la fois avec les patients, les équipes internes et les professionnels de santé.
Une anecdote ?
J’en ai plusieurs en tête !
L’une des premières qui m’a marqué, c’est la première fois que j’ai vu un moignon ouvert.
Une autre expérience inoubliable remonte à il y a 20 ans, lorsqu’on a posé un halo sur un enfant d’un an. Le halo, c’est un dispositif utilisé pour traiter certaines malformations cervicales congénitales : un cerclage métallique fixé par des clous dans le crâne. Cette intervention m’a profondément marqué, et je m’en souviens encore aujourd’hui.
Mais il y a aussi des moments très émouvants. Il y a deux semaines, j’ai suivi un patient de 70 ans, en fauteuil roulant depuis deux ans, qui était en rééducation. Lorsque nous l’avons remis debout pour la première fois, il a pleuré.
Ce sont ces instants qui donnent tout leur sens à mon métier.
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