Portrait de collaborateur :
Raphaël, orthoprothésiste

Après le bac, je me suis orienté vers des études en STAPS, où j’ai obtenu une licence.

Mais très vite, j’ai ressenti le besoin de m’investir dans un métier plus concret, avec un impact réel au quotidien.

C’est un peu par hasard que j’ai découvert le métier d’orthoprothésiste, une véritable révélation.

Je me suis alors inscrit en BTS Orthoprothésiste.

Je suis arrivé chez Ottobock Care Montpellier (anciennement Marcenac-Ducros) en septembre 2022.

Initialement, j’ai rejoint l’équipe pour développer le secteur du positionnement, notamment avec les orthèses de positionnement (ODP).

Comme ce domaine ne s’est pas autant développé que prévu, j’ai saisi l’opportunité de valoriser mes compétences acquises en prothèse durant mon apprentissage.

Depuis, je suis orthoprothésiste spécialisé en prothèse.

Mon rôle consiste à appareiller des patients en membre inférieur et supérieur avec des prothèses adaptées à leur quotidien.

Je réalise les prises de mesures, les moulages, les essayages, et je m’occupe de la livraison des appareils.

Je suis également en charge du suivi post-appareillage, des retouches éventuelles et de l’ajustement en fonction de l’évolution des besoins.

Sur Montpellier, nous avons réparti la ville en zones : je suis responsable du secteur nord et nord-est, avec des interventions régulières dans deux cliniques principales.

Je participe aussi à l’organisation d’événements pour nos patients : notamment des journées sportives, mais aussi, à titre personnel, des sorties adaptées comme des randonnées pour encourager l’inclusion et la mobilité.

Le travail repose sur une collaboration étroite avec les techniciens, qui fabriquent les prothèses pendant que nous sommes auprès des patients.

Nous collaborons aussi avec les MPR (Médecins Physiques et de Réadaptation), les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, et avec des partenaires spécialisés comme UNYQ ou Aqualeg pour les finitions esthétiques.

Un vrai plus : toutes les formes peuvent être archivées en ligne.

Plus besoin de stocker des tonnes de plâtres !

La rectification se fait sur ordinateur, depuis n’importe où, avec un logiciel intuitif et rapide.

Ce que j’apprécie particulièrement dans le passage au digital, c’est d’avoir retrouvé la douceur de mes mains… Sans plaisanter, le plâtre abîme énormément les mains.

Avec les outils numériques, je peux travailler de manière fluide, propre et confortable.

C’est aussi une véritable liberté au quotidien : Il me suffit d’un ordinateur et d’une connexion internet pour travailler, que ce soit au cabinet, à domicile ou même à l’extérieur.

Et pour les patients, le bénéfice est immédiat : La prise d’empreinte numérique dure quelques secondes, contre plusieurs minutes avec les bandes plâtrées.

C’est plus rapide, plus propre, et plus confortable.

En réalité, il n’y a pas de journée type.

C’est ce que j’adore dans ce métier : chaque journée est différente, il n’y a aucune routine.

Il existe tout de même des rituels, comme les passages réguliers dans les centres où nous intervenons, pour :

Cela demande une organisation millimétrée pour optimiser les déplacements et planifier efficacement les rendez-vous.

Il y a des moments forts tous les jours dans ce métier.

Mais s’il faut en retenir un : C’est la première fois qu’un patient s’est levé avec une prothèse que j’avais entièrement réalisée.

Un souvenir fort. Inoubliable.

Oui, complètement. Je suis fier d’utiliser au quotidien les produits Ottobock.

On a une super équipe à Montpellier, et plus largement en France.

On peut échanger librement avec n’importe quel CPO du groupe :

L’esprit d’entraide est réel. Et puis… donner du sens à son quotidien, c’est important.

Chez Ottobock Care, on le fait chaque jour.